LIBAU dit LIBAVIUS (Andreas)

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LIBAU dit LIBAVIUS (Andreas)
ALCHYMIA. ANDREAE LIBAVII, RECOGNITA, EMENDATA, ET AUCTA, TUM DOGMATIBUS & EXPERIMENTIS NONNULLIS. Tum commentario medico physico chymico: qui instrumentorum chymicorum picturis... FRANCFORT, Excudebat Joannes SAURIUS, impensis Petri KOPSSII, 1606. Un volume, in-folio, de (10) ff., 196 pp., (6) ff., (5) ff., 402 pp., 192 pp., (5) ff., pleine reliure du temps en daim. Dos à 5 nerfs portant une pièce de titre en maroquin brun. Frottements sur les nerfs et sur les mors, petite restauration sur la page de titre, importantes jaunissures dues au papier allemand de l'époque dans tout le volume, 2 ff. manquent: pp. 111-112 et pp.121-122. Très nombreuse illustrations, dans le texte et quelque fois à pleine page, concernant plus particulièrement les instruments d'alchimie et les étapes de l'œuvre. Alchymia est le plus ancien manuel de chimie générale que l'on connaisse. Il y combat la doctrine de Paracelse. (première édition à Francfort, 1595). Cet ouvrage débuta sa querelle contre les frères de la Rose Croix. Bien qu'il crût à la transmutation des métaux et aux vertus médicamenteuses de l'or, il se plaça au-dessus des vulgaires alchimistes de son temps, dont il s'efforça de réfuter les rêveries, et il fut un précurseur des fondateurs de la chimie moderne. Ainsi, il admettait déjà l'augmentation de poids des métaux par l'oxydation. Il découvrit le bichlorure d'étain, qu'on appelle encore quelquefois liqueur fumante de Libavius. Ouvrage inconnu à Caillet qui cite d'autres titres. Fergusson II, 31 - Duveen, 357. Vignette ex-libris Eric Gruaz.
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