PEINTRES CONTEMPORAINS.

Intéressant ensemble de 16 documents. Dunoyer de Segonzac (André) : 2 cartes aut. sign. sur 3 cartes postales, 1957 et s.d. : il accorde à une amie la reproduction d'une de ses eaux fortes pour son « Léautaud Idéal », il n'oubliera jamais son déjeuner avec le grand Léautaud et ses chats et la guenon ; s.d. : « Je vois que vous êtes une amie des bêtes et en parlez avec amour et poésie[...] j'espère avoir des épreuves de Léautaud [...] » ; Mac Avoy (E.G.) : 2 L.A.S. à Montalbetti aux Nouvelles Littéraires : « Voici le dessin. Je viens de téléphoner à Montherlant : il est ravi ! Il approuve [...] la citation du texte à mettre en exergue de la composition [...] avec la mention « Étude pour une composition destinée à l'édition intégrale des « Garçons », d'Henry de Montherlant, à paraitre chez Gallimard [...] » ; à Félix Bonafé 1973 : « À quoi bon ton acharnement contre Montherlant [...] je vois que tu adoptes tous les poncifes le concernant : la pose, l'attitude, l'histrion, le matamore, le « m'as-tu vu » (alors qu'il détestait se montrer) [...] si tu n'as pas compris l'homme, et pas compris l'oeuvre, ton silence me paraitrait de meilleur aloi à mon égard, alors que je demeure encore bouleversé par la mort d'un ami, qui fut, durant près de trente ans, fidèle en affection [...] », photo d'un portrait d'Honegger par Mac Avoy ; Manessier (Alfred) : 2 L.A.S., 1957 et 1958, 2 p. 1/2 in-4 : « [...] pour le peintre la seule « réalité » est de peindre [...] ce dialogue mystérieux qui se passe entre sa toile et lui [...] et qui est du mystère de l'ineffable. C'est parce que Rembrandt avait un besoin profond de ce dialogue, qu'au travers d'un portrait, d'un nu, il nous murmure (encore) son amour si chaudement humain. C?est parce que Cézanne avait ce même besoin, qu'au travers d'une pomme ou d'un paysage, il nous révèle (encore) la transcendance de son amour de la lumière. C'est parce que Mondrian éprouvait la nécessité de ce dialogue, qu'au travers d'une géométrie de plus en plus