EUGÉNIE DE MONTIJO,

Lot 52
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EUGÉNIE DE MONTIJO,
épouse de Napoléon III, impératrice des Français (1826-1920). Correspondance de 11 L.A.S. « Eugénie », 2 L.A. dont une peut-être incomplète, à Monsieur Frémy, gouverneur du crédit foncier. Tuileries, 11 juin (s.d.), Chislehurst, 13 et 16 janvier, 16 novembre (s.d.), 14 février 1873, 24 avril et 19 juillet (s.d.), 23 août, Prince's gate, 26 novembre et 9 décembre (s.d.). 34 p. in-8, 3 en-têtes à son initiale surmontée de la couronne impériale, 7 en-têtes à son adresse. Les quatre premières lettres sont écrites pendant l'Empire : intéressante lettre non datée, relative peut-être à l'attentat de Pianori (1855) ou d'Orsini (14 janvier 1858) : « je suis bien profondément affligée de ce qui s'est passé, je puis même dire honteuse, il me semble que même chez les nations sauvages on respecte l'hospitalité. Mais je fais remonter la responsabilité à qui de droit, ceux qui ont armé la main de l'assassin, ce sont ceux qui en se cachant laissent tomber de leur plume des mots qui exaltent les jeunes têtes, et les conduisent au crime en le leur représentant comme le chemin de la vertu [...] » ; (s.d.) : « l'empereur vous attend demain à 2 h ? [...] je serai charmée, comme toujours, de vous voir [...] » ; (s.d.) : « votre protégé [...] a été élevé à la seconde classe de son grade, M. de Lavalette m'a fort aimablement cédé le plaisir de vous l'annoncer [...] » ; (s.d.) : elle lui demande une petite note sur les échéances de crédit de son beau frère et sur les sommes déjà versées. Le reste de la correspondance date de la période d'exil : la première lettre datée du 14 février 1873, trois semaines après la mort de l'empereur, est très émouvante, manque la fin : « [...] il est bien difficile de parler de soi, de tout ce qu'on a souffert, de tout ce qu'on craint, ou espère ! Pour le moment je suis si brisée, si faible physiquement qu'il faut du temps pour que l'équilibre se fasse dans mes forces comme dans mes facultés. Je ne puis croire à mon malheur, il faut que ma pensée se reporte
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