DIDEROT (Denis)

Lot 63
Aller au lot
Estimation :
3000 - 4000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 5 500EUR
DIDEROT (Denis)
Regrets sur ma vieille robe de chambre. Avis à ceux qui ont plus de goût que de fortune. Suivi d'une Lettre de M. de Voltaire, sur un Écrit anonyme. Paris, Aux dépens des Éditeurs de l'Encyclopédie, 1772. In-12, basane marbrée, dos orné, tranches rouges (Reliure de l'époque). Édition originale parisienne de cette charmante fantaisie littéraire et chef-d'oeuvre d'esprit publié par Diderot au moment où il commençait la rédaction de Jacques le fataliste. La genèse de cette publication, si enjouée et spirituelle, se trouve dans un singulier élan de la part de la brillante Madame Geoffrin, qui un jour, par reconnaissance à l'égard de Diderot, imagina de changer l'ensemble du mobilier du philosophe qui vivait dans une simplicité spartiate. En sus des meubles, elle lui offrit une somptueuse robe de chambre écarlate. Taraudé par les regrets d'avoir délaissé sa vieille robe de chambre, il écrit: Pourquoi ne l'avoir pas gardée?Elle était faite à moi, j'étais fait à elle; elle moulait tous les plis de mon corps sans le gêner; j'étais pittoresque & beau. L'opuscule de Diderot est suivi de la Lettre de Mr. de Voltaire sur un écrit anonyme. A Ferney 20 mai [avril] 1772. Cette lettre est une réponse à un ouvrage anonyme de Charles-Georges Leroy intitulé Réflexions sur la jalousie pour servir de commentaire aux derniers ouvrages de M. de Voltaire, Amsterdam [Paris ?], 1772. En effet, on avait écrit à Voltaire que Diderot était l'auteur de ce libelle: Je n'en crois rien du tout, dit Voltaire à d'Alembert (22 avril 1772), je l'aime et l'estime trop pour le soupçonner un moment. La lettre contre Leroy fut réimprimée dans le Mercure de juin 1772. Opuscule d'une grande rareté, guère moins rare que l'édition originale publiée en Suisse, sans la lettre de Voltaire, et dont on ne connaît que quelques exemplaires On a relié, en tête: COYER. Bagatelles Morales. Nouvelle édition. Londres, Et se trouvent à Paris, Veuve Duchesne, 1769. Charnières frottées et fragiles, petite réparation à la coi
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue