ÉLISABETH DE CARAMAN­CHIMAY, COMTESSE DE GREFFULHE (1860­1952)

Lot 114
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ÉLISABETH DE CARAMAN­CHIMAY, COMTESSE DE GREFFULHE (1860­1952)
La leçon de photographie, autoportrait Paris, 1897 Argentique, 288x167 mm, dédicacé, monté dans un cadre cintré conçu par Robert de Montesquiou et as­sorti à la robe de la comtesse. Dédicace au dos de l'épreuve, sous le montage: «Photographie d'Élisabeth de Caraman Chimay, comtesse de Greffulhe. Donnée à Flavie, marquise de Casa Fuerte en souvenir d'une admiration et d'une sympathie sincères et irrésistibles. Paris, 97». On joint un autoportrait de Paul Nadar tiré vers 1965 faisant partie de la documentation à l'origine de l'Âge de la photographie de Michel Braive. Le photographe parisien a enseigné la photographie à la com­tesse. «La rencontre du poète Robert de Montesquiou, au printemps 1893, marqua un tournant décisif dans la carrière mondaine de Marcel Proust. Uni par alliance ou par des relations d'amitié à toutes les grandes fa­milles de France, cet esthète décadent présenta le jeune débutant aux membres de la haute société parisienne, ce «côté de Guermantes» dont la comtesse Greffulhe était alors la reine incontestée. De «raouts» en co­médies de salon, de diners en ville en conversations au coin de la cheminée, un monde s'ouvrait qui devait aiguiser puis exacerber la sensibilité de son futur chroniqueur.» Jean Adhémar et Marcel Thomas, Marcel Proust, BnF, 1965, p. 31
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