ALPHONSE DE LAMARTINE (1790-1869).

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ALPHONSE DE LAMARTINE (1790-1869).
Lettre autographe signée de son paraphe à « ma chère Valentine ». 26 janvier 1847. 4 p. in-8. AFFECTUEUSE LETTRE à sa nièce VALENTINE [de Cessiat] dans laquelle il lui expose ses désillusions politiques et ses soucis financiers. « [...] j'ai été malade huit jours et accablé de plus de travail. D'heure en heure le fardeau était plus lourd. Il l'est encore au delà de mes forces. Les Girondins à refaire. La Chambre à suivre de l'oeil. Les visites à recevoir. Les corrections à envoyer et renvoyer. [...] Ma pensée est sans cesse avec vous [...]. Il n'y eut jamais d'oncle plus absorbé dans ses nièces. [...] Je suis bien morne et bien seul. Personne ne se souvient seulement que j'existe dans la Chambre. Mes dix ans de travaux pour être utile aux idées et aux choses du pays paraissent entièrement perdus. Je n'y comprends rien. Quant aux Girondins, ils m'ennuyent horriblement. Je les jetterais mille fois au feu s'il ne fallait rendre les deux cent quatre vingt mille francs que je n'ai pas ! Cependant rien ne peut vous donner l'idée de l'empressement qu'ils excitent. Les Méditations et le Génie du Christianisme n'ont pas fait une pareille rumeur sourde en naissant. [...] Ils sont tout imprimés déjà. Je les refais et les diminue de deux volumes sur les épreuves. [...] Mon sort financier y est attaché. [...] J'ai de nouveau bien des soucis. [...] ».
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