PAUL CLAUDEL (1868-1955).

Lot 227
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PAUL CLAUDEL (1868-1955).
Manuscrit autographe. [1925 ?]. 9 p. 1/2 gr. in-4. Qqs petites taches d'encre. Il s'agirait d'un début de journal recopié par Claudel vers 1925. Le texte est organisé par dates, du 24 septembre 1910 au 17 septembre 1925, avec souvent de grands intervalles de temps entre deux dates. Claudel note parfois simplement quelques vers ou un court souvenir en parlant de lui à la 3e personne, ou développe longuement des événements de la vie quotidienne. L'essentiel des souvenirs narrés sont relatifs à ses séjours en compagnie de sa femme au château d'Hostel (Ain), propriété de son beau-père [l'architecte Sainte-Marie Perrin]. Il évoque en particulier la visite de Darius Milhaud, sa nouvelle composition de La Brebis égarée, les nouvelles de la guerre, etc. « [...] 28 sept. 1910. [...] J'ai écrit ces vers modestes en dialecte badois dans le livre d'Hostel afin que le souvenir de la chose se perpétuât. [...] ». « [...] 17 mai 1911. [...] Adieu ! / L'oiseau s'envo-o-le ! / Vers d'autres cieux ! / L'oiseau s'envo-o-o-le ! / Pleurez mes yeux ! / avec trois chemises et un col / adieu ! adieu ! / Pleurez mes yeux ! / Adieu ! adieu ! [...] » « [...] 6 septembre 1915. [...] Le 7 départ de mon ami Darius Milhaud [...]. Le 8 [...] Milhaud se rend à Givry (Yonne) chez les Herchu [ ?] où il trouvera les Antoine. La « Brebis égarée » qu'il nous a jouée et chantée presque en entier nous a beaucoup plu. C'est une espèce de roman musical où la musique fait comme un commentaire perpétuel [...] de l'émotion, établissant un lieu entre le récit et le coeur de l'auditeur. C'est d'une forme nouvelle et très beau. La musique écrite sur ma pièce « Ténèbre » nous a aussi paru très belle. [...] »
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