Épingle à cravate contenant des cheveux de... - Lot 56 - Giquello

Lot 56
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Épingle à cravate contenant des cheveux de... - Lot 56 - Giquello
Épingle à cravate contenant des cheveux de l'Empereur donnés à Jean-Nicolas baron Corvisart des Marets (1755-1821) Boîtier ovale en or, avec verre bombé de protection, contenant de courts brins de cheveux. L'arrière du boîtier porte une longue épingle articulée et est gravé: CHEVEUX DE/ L'EMPEREUR NAPOLÉON/ DONNÉS À Mr/ CORVISART. Médaillon: 18 x 15 mm - L. épingle: 43 mm. France, vers 1815-1820 PhM Provenance: Jean-Nicolas baron Corvisart des Marets (1755-1821) Napoléon Henri Edgard Ney (1812-1882), 3e prince de la Moskowa (1857), sans postérité. Par hérédité et descendance, les héritiers de Laetitia Germaine Marie Agnès Ney d'Elchingen (1940-2005), fille unique de Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933). NOTE - Jean-Nicolas Corvisart (1755-1821), malgré l'opposition de son père, fit ses études de médecine à Paris et acquit le titre de docteur-régent en 1782. Il exerça en hôpitaux et enseigna à la faculté; il fut le promoteur de la médecine clinique. Sa réputation lui octroya, en 1795, la chaire de Clinique Médicale interne à la nouvelle école de Santé de Paris, créée en 1794. Il fut nommé professeur au Collège de France, en 1797, Médecin du Gouvernement et du Premier Consul, en 1801, et devint le Premier médecin de Sa Majesté Impériale et Royale. De façon fréquente et régulière, Corvisart visitait l'empereur et l'impératrice qui lui vouaient une immense confiance. Il accompagna l'Empereur durant les campagnes de 1805, en Italie, et 1809, en Autriche. Il suivit la grossesse de Marie-Louise et assista Dubois dans son difficile accouchement. Il se fit toujours disponible pour l'impératrice et le roi de Rome qu'il accompagna jusqu'à Vienne, en 1814. Corvisart fut très affecté par la chute de l'Empereur qu'il alla saluer au moment de son départ en exil définitif. En 1816, il abandonna l'exercice de la médecine, puis il se retira et mourut le 18 septembre 1821. Napoléon disait: «Je ne crois pas à la médecine, je crois en Corvi
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