Épée d'officier des Grenadiers de la Garde... - Lot 49 - Giquello

Lot 49
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Estimation :
5000 - 7000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 40 000EUR
Épée d'officier des Grenadiers de la Garde... - Lot 49 - Giquello
Épée d'officier des Grenadiers de la Garde impériale, en petite tenue de quartier ou en tenue de ville, montée en argent. L'intérieur du plateau de garde, à bordure en relief ciselé de palmes et coquille, porte deux grenades enflammées, rivées de part et d'autre du noeud de corps. Le pommeau est un casque à mézail empanaché. La branche de garde et les deux quillons sont finement ciselés de feuilles de chêne. Les deux faces du noeud de corps sont ciselées d'un coussin de feuilles d'acanthe sur fond amati. La fusée est recouverte de filigranes fins et gros alternés. La lame droite, du règlement de vendémiaire an XII, est à dos plat et long contretranchant, avec un court talon et un pan creux sur les deux premiers tiers (L. 76,4 cm - l. 2 cm); elle est bleuie et dorée sur la moitié. Le pan droit est finement gravé d'une aigle impériale couronnée et VIVE NAPOLÉON; le pan creux gauche porte L'EMPEREUR DE FRANCE. Fourreau en cuir fort noir avec deux garnitures en argent uni: une chape à bouton gravé et une bouterolle à dard asymétrique. Cette épée est présentée dans un ceinturon porte-épée en maroquin vert brodé de fils d'argent et équipé d'une double boucle en laiton. Poinçons d'argent sur le plateau de garde: de premier titre pour Paris et de grosse garantie pour Paris (85), insculpés de 1798 à 1809. L. 93,5 cm - largeur du ceinturon: 4 cm. France, Paris vers 1804-1809. BM État de conservation: très bon. Légère usure du bleui et de la dorure sur la lame. Filigranes détendus partiellement. Usures aux broderies du ceinturon. NOTE - Une épée semblable faisait partie de la collection du docteur Georges et est étudiée dans le 1er fascicule 1970 des cahiers de Christian Ariès NOTE – Cette épée est conforme à un modèle, avec monture argentée, présenté dans le catalogue du célèbre fourbisseur parisien Antoine-Modeste Fournera, en 1808, et destiné aux officiers à pied de la Garde ; il existe une variante avec une disposition inversée du pommeau (Voir Michel Pétard : « Des sabre
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