Plaque de cuivre: «Mort du Maréchal Ney».... - Lot 34 - Giquello

Lot 34
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Plaque de cuivre: «Mort du Maréchal Ney».... - Lot 34 - Giquello
Plaque de cuivre: «Mort du Maréchal Ney». Gravée pour l'impression d'une illustration des derniers instants du maréchal qui est représenté en tenue civile, le dos à un haut mur et faisant face au peloton d'exécution. Présentée dans un cadre en métal doré (7,2 x 10 cm) portant sur l'arrière un anneau de suspension et un piètement articulé de présentation. France, XIXe siècle. PhM État de conservation: très bon. Provenance: les héritiers de Laetitia Germaine Marie Agnès Ney d'Elchingen (1940- 2005), fille unique de Michel Georges Napoléon Ney d'Elchingen (1905-1969), 6e prince de la Moskowa (1933). NOTE - À l'issue de son procès par la Chambre des pairs, Michel Ney fut condamné à la peine de mort et la dégradation de la Légion d'honneur. Après six heures de délibération, la sentence avait été rendue, le 6 décembre 1815 à 23h 30, au Palais du Luxembourg et, bien qu'il occupait une cellule dans ce même palais, le maréchal n'en fut informé que bien plus tard. Le 7 décembre à 5h 30, il reçut la visite de la maréchale et de ses quatre fils. Selon le rapport écrit au duc de Feltre, ministre de la Guerre, par Despinois, commandant la 1ère division militaire (SHD dossier MF 2e série 129 / 6yd 12a), Ney quitta la chambre faisant office de cellule à 9 heures, et monta dans une voiture en compagnie de deux officiers de Gendarmerie et du curé de Saint-Sulpice. Escortée d’un détachement de Grenadiers royaux de La Rochejaquelein, d’un piquet de gendarmerie, d’un autre piquet de Garde Nationale à cheval et de la compagnie de sous-officiers vétérans de service au Luxembourg, la voiture fut conduite sur le lieu de l'exécution, prévue à 9h précises: un long mur dressé entre la grille du jardin du Luxembourg et l'Observatoire, sur la gauche en sortant du jardin. Le maréchal, en habit civil sans décorations, refusa de s'agenouiller et qu'on lui banda les yeux. Alors que le chef de bataillon de Saint-Bias donnaIt les commandements aux douze soldats chargés de le fusiller, le maréchal enta
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