Miroir discoïdal dont le manche présente... - Lot 25 - Giquello

Lot 25
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Miroir discoïdal dont le manche présente... - Lot 25 - Giquello
Miroir discoïdal dont le manche présente une base et un chapiteau papyriforme. Ivoire et bronze. Fentes et quelques éclats. Égypte, Nouvel Empire, XVIIIe dynastie. H. 23,4 cm Les miroirs («Ce qui vit de voir le visage» en égyptien, en jouant sur le terme Ânkh) apparaissent dans des contextes cultuels, domestiques et funéraires. Reflétant la vie, ils redonnent la vitalité à son utilisateur, avec de nombreuses connotations de renaissance et de fertilité. Confectionnés d'abord en cuivre, puis à partir du Moyen Empire en bronze, argent et/ou or, ils sont dits être façonnés des mains de Ptah, Sokar ou Tatenen. Souvent représentés sur des stèles ou des sarcophages, ils apparaissent comme des objets de toilette de la vie quotidienne. Très vite ils prennent une forte connotation funéraire et religieuse. Leur forme, celle du disque solaire avalé le soir par la déesse du ciel Nout, souvent identifiée à Hathor, puis recraché le matin, en fait un symbole d'éternité. Déposés auprès des sarcophages, ils contribuaient ainsi à la renaissance du défunt. Dans les contextes cultuels, ils sont associés à la déesse Hathor. Tout comme Nout, elle est une déesse-mère, promesse de résurrection. Dans les Textes des Sarcophages, les femmes souhaitent apparaître comme Hathor. L'offrande des miroirs à Hathor lors des célébrations de culte, surtout représentée sur les reliefs des temples ptolémaïques, est un acte important pour l'équilibre de l'univers. Le roi apaise la déesse en lui présentant les miroirs, dans lesquels il l'invite à regarder «son visage parfait dans le disque». Egyptian ivory and bronze miror. New Kingdom, Dynasty 18. 9,2 in. high.
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