MÉRIMÉE Prosper (1803-1870).

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MÉRIMÉE Prosper (1803-1870).
2 lettres autographes signées. A [Jean-Charles Gregori] Paris, 9 avril 1840. 3 pp. in-4. Et à Léon Laborde, Cannes, le 24 décembre 1856. 2 pp. ½, in-8. Lettre inédite, traitant de la prochaine édition de son ouvrage Notes d'un voyage en Corse. Le 9 avril, il remercie son correspondant [Jean-Charles Gregori] « Je ne vous ai pas encore remercié des excellents mots que je vous dois & que j'ai insérés (...) dans mon, je devrais dire, notre volume. Vous le recevrez en même temps que cette lettre par le courrier d'aujourd'hui. (...) Je ne suis pas au bout de mes tribulations avec le Don M Bertodano. On m'a envoyé l'autre jour de la Corse un article extrait du journal d'Ajaccio, où l'on m'accuse sans me nommer, et en style de paillape de chercher à nuire à ce vertueux étranger qui veut faire le bonheur de la Corse. Mes amis d'Ajaccio en ont été fort scandalisés l'article m'est arrivé dans trois lettres différentes, et on y avait répondu si la presse était libre me dit-on. (...) à cette occasion on me conte des anecdotes très anciennes et très instructives sur l'intérêt qu'elle peut avoir dans ces potages. (...) je me suis contenté d'envoyer à mes correspondants copie de mes lettres et de celles de M. B. pour l'édification des oisifs du cours Napoléon. Voyez Monsieur ce que l'on gagne à dire la Vérité (...) Mr de Talleyrand avait bien raison de dire que la parole avait été donnée à l'homme pour déguiser la pensée. (...) » il conclut avec la demande de M. Pierangeli qui souhaite avoir une place à la cour de Bastia. Dans sa lettre du 24 décembre 1856 il plébiscite « M. Herculano de Carvalho auteur d'une histoire du Portugal ma foi très bonne. Il a fouillé toutes les archives, beaucoup lu, beaucoup copié, il a de l'esprit et de la vraie érudition. (...) » il poursuit en décrivant le temps et la fréquentation de Cannes en ce mois de décembre « 20 degrés Réaumur [soit 25 degrés Celsius]. Il fait trop chaud au soleil. (...) » il évoque sa rencontre avec Lady Londesborough et son époux « (...) un grand antiquaire, c.à.d. qui dépense beaucoup d'argent à acheter des antiquités (...) » il conclut « Les anglais ont bati ici des châteaux inimaginables avec des tours à anneaux de trois pieds de diamètre je pense que ce sont des lieux d'aisance. Tel est le séjour habité par Lady Londesborough (...) » suit un dessin du château de Lady Londesborough. Cette lettre fut publiée dans la Correspondance générale tome II.
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