[BOÈCE (Anicius Manlius Severinus Boethius)].

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[BOÈCE (Anicius Manlius Severinus Boethius)].
Extraits provenant de l'Introductio ad syllogismos categoricos. En latin, manuscrit sur parchemin, fragment extrait d'un manuscrit démembré et retrouvé dans un défait de reliure (traces de replis de cuir, quelques décharges dans les marges, quelques taches mais généralement bon état de conservation). Avec un diagramme et deux schémas ; quelques essais de plume (fol. 1 verso, main du XVe s.) : « Ce lundy d'apres Pasques. Je commence d'estudier en decret soubz Monseigneur Maistre Guillaume Dubreuil ») ; autre signature « Jacquet ». France, XIIe siècle. Redécouverte de deux feuillets avec schémas et diagramme d'une œuvre de syllogistique de Boèce. D'une grande élégance, l'écriture gagnerait à être mieux localisée et d'autres fragments de ce manuscrit feront peut-être surface. L'étude philologique récente (2008) ne recense pas ce témoin. Feuillet 1 : Dimensions : 310 x 220 mm. Texte : recto, incipit : « [...] particulares vere sint tum universales vere... » ; explicit : « [...] ad evidentiam rerum descrptio supponatur », suivi d'un diagramme/schéma « Universalis affirmatio. Contrariae. Universalis negatio » ; verso, incipit : « Ex his igitus quod superius [...]» ; explicit : « [...] simul igitur particularis affirmatio et negatio salse sunt [...] ». Édition : Migne, PL, LXIV, 774B - 775A (recto) et 775B - 776A (verso). - Thomson Thörnqvist, 2008 (Studia Graeca et Latin, 69), pp. 37-40 (recto) et pp. 41-43 (verso). Feuillet 2 : Dimensions : 307 x 204 mm. Texte : recto, incipit : « [...] lapides non sint tamen ab hominum ... » ; explicit : « [...] ut de eodem homine grammaticus [...] », avec un schéma ; verso, incipit : « utrisque aderit falsa sententia [...] » ; explicit : « [...] easdem lector expediet pretereundum videtur », avec un schéma. Édition : Migne, PL, LXIV, 790 A - 791B (recto) et 791C - 794B (verso). - Thomson Thörnqvist, 2008 (Studia Graeca et Latin, 69), pp. 74-77 (recto) et pp. 77-81 (verso). Parmi les œuvres attribuées à Boèce, figurent cinq traités de logique, dont l'ouvrage connu sous le titre Introductio ad syllogismos categoricos ou Antepraedicamenta dans certains manuscrits. Plusieurs auteurs se sont penchés sur la tradition manuscrite de cette œuvre : Van de Vijver recense 18 manuscrits du IXe au XIIe siècle, De Rijk signale 17 manuscrits du traité. L'étude plus complète et plus récente (Thomson Thörnqvist, 2008 Studia Graeca et Latin, 69) recense 21 manuscrits contenant ce traité (Thomson Thörnqvist : « The tradition is extremely rich in variants »). C'est moins de témoins que l'autre ouvrage sur les syllogismes par Boèce intitulé De syllogismo categorico dont on recense 47 témoins (Thomson Thörnqvist, 2008 Studia Graeca et Latin, 68). Pour C. Thomson Thörnqvist, l'Introductio ad syllogismos categoricos serait une seconde version du premier texte De syllogismo categorico (voir Thomson Thörnqvist, 2008 Studia Graeca et Latin, 68, p. xxxix). L'editio princeps de l'Introductio ad syllogismos categoricos de Venise, 1492. L'œuvre logique de Boèce se décline en trois groupes de textes. En premier lieu, les traductions latines des textes grecs. Parmi ces traductions d'œuvres en grec, Boèce a traduit en latin des œuvres d'Aristote relatives à la logique dont les Catégories ; De l'interprétation ; Premiers et seconds Analytiques ; Topiques ; Réfutations sophistiques. Deuxièmement, il y a les commentaires de Boèce sur les œuvres de logique d'Aristote, de Porphyre et de Cicéron dont certains n'ont pas survécu. Troisièmement, il y a les traités de logique cités ci-dessus. Boèce fut un « passeur » des textes grecs de logique vers le monde latin : « What, then, was Boethius' contribution to the study of logic ? First, Boethius was not an original logician: he did not pretend to be. He saw himself as a translator, conveying Greek wisdom to a Greekless world; the insights which his works contain are not his own, his knowledge is tralaticious. From time to time we can, I believe, hear Boethius' own voice; and some at least of the disposition and organisation of his material originated in his own head. But those touches of personality are relatively rare and relatively unimportant: the summa logicae which Boethius determined to present was traditional Peripatetic logic; and it is an error to speak of a Boethian logic [...] It is rather within the context of his own dark times that Boethius' service to logic must be sought. Greek learning was increasingly inaccessible, and the Latin world was rude. By his sole efforts Boethius ensured that the study of Aristotle's Organon, and with it the discipline of logic, was not altogether eclipsed in the West. Boethius' labours gave logic half a millenium of life: what logician could say as much as that for his work? What logician could desire to say more ? » (Barnes, 1981, pp. 84-85). Bibliographie Barnes, Jonathan. « Boethius and the Study of Logic », in Boethius: His Life, Thought and Influence, edited by M.
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