MANUSCRIT. - Receuil [sic] de Vaudevilles... - Lot 218 - Giquello

Lot 218
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Estimation :
1000 - 1500 EUR
MANUSCRIT. - Receuil [sic] de Vaudevilles... - Lot 218 - Giquello
MANUSCRIT. - Receuil [sic] de Vaudevilles anciens Et Nouveaux. S.l., 1748. Manuscrit petit in-4 (195 x 150 mm), un feuillet de titre, 291 pages et 4 feuillets non chiffrés pour la table, veau fauve, double filet doré, dos orné, pièce de titre rouge, tranches rouges (Reliure de l'époque). Curieux manuscrit, copié pour une bibliophile du XVIIIe siècle. Manuscrit d'une écriture élégante et lisible comprenant 100 pièces assez libres, certaines à caractère politique ou satirique. Beaucoup de ces airs sont empruntés au répertoire de l'opéra-comique et au théâtre italien. Celui-ci a été copié par un dénommé De Beaulieu, dont la signature figure en bas du titre: De Blieu scripsit 1748. Il s'agit vraisemblablement d'un parent de Jean-Baptiste Alais de Beaulieu, maître écrivain breton actif dans la capitale au XVIIe siècle et auteur en 1680 d'un traité resté célèbre: L'Art d'écrire. Peut-être est-ce Jean-Baptiste-François, lequel fut reçu maître dans la corporation des maîtres écrivains en juillet 1692? (cf. Christine Métayer, Au tombeau des secrets: les écrivains publics du Paris populaire, 2000, Annexe D). La page de titre est ornée d'un encadrement peint de tiges de roses parmi lesquelles figurent notamment un couple d'oiseaux et une paire de coeurs empanachés, et porte au centre des armoiries en grisaille qui seraient celles de Madame de Laboissaye, accolées à celles de son époux. On ne connaît rien à propos de cette dame, et pourtant, sa signature sur une garde et la présence de ses armoiries peintes sur le titre ont amené Jean Gay (Quelques femmes bibliophiles, 1875, p. 55) et Quentin-Bauchart (Les Femmes bibliophiles de France, t. II, 1886, pp. 435-436) à la classer dans le cercle restreint des femmes bibliophiles au XVIIIe siècle. Et Viollet-le-Duc, à qui a appartenu ce manuscrit, a écrit à son sujet: C'est un monument précieux des moeurs de cette époque. Certes, on ne trouverait pas aujourd'hui une femme de la société qui osat avouer posséder
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